Février 2018 - Livry-Gargan
Chrystel, habitante de Seine-Saint-Denis, collectionne les flacons de parfums depuis plus de trente ans.
Une passion qu’elle partagera au salon de Livry-Gargan,
dimanche 4 février 2018.
Sa grand-mère, c’était Soir de Paris. Sa maman, miss Dior. Son grand-père, portait toujours une lotion à l’œillet mignardise. Alors que certains ont une mémoire visuelle, d’autres, auditive, Chrystel Deshayes, elle, est dotée d’une fabuleuse mémoire olfactive. Cet attachement aux odeurs de son enfance l’a poussée à collectionner les flacons de parfums, dans les années 1980. « J’ai commencé à reconstituer le parcours parfumé de ma vie », résume joliment la retraitée, qui participera au salon du parfum et de ses accessoires, ce dimanche 4 février 2018 à Livry-Gargan (93).
Des miniatures, des grands, des anciens, des récents, des solides, des Français, des Américains. Qui remplissent les étagères et les placards de sa maison d’une petite commune de Seine-Saint-Denis. Si l’odeur l’intéressait au départ, ce sont aujourd’hui les flacons qui la fascinent. « Tous ces objets ont une histoire, ils ont été pensés par des gens, puis utilisés par d’autres. C’était un objet de plaisir, qu’on aimait s’acheter ou offrir. Je veux les préserver pour éviter qu’ils se perdent. » Elle en possède plus d’un millier, glanés au fil des brocantes.
« A une époque, on faisait un vide-greniers tous les dimanches avec mon mari », raconte-t-elle. Des sorties qui ont permis de réaliser quelques belles affaires. Comme deux flacons style art déco de Caron, très rares et initialement dorés à l’or fin. Ou ce jeu de dés multicolores qui cachait en fait des parfums solides du créateur de Grasse Molinard.
Aucun parfum actuel ne trouve grâce à ses yeux
Elle a aussi fait quelques folies, en magasin ou chez d’autres collectionneurs. Comme pour Fille d’Eve (1948), de Nina Ricci, son « chouchou », magnifique pomme en cristal, posée sur un tissu en soie jaune, dans un petit panier d’osier, qu’elle s’est offerte pour « plusieurs centaines d’euros ». Elle ne revend jamais ce qu’elle a acheté.
Après avoir longtemps porté Capricci, de Nina Ricci, Chrystel évite aujourd’hui de se parfumer. Cela lui cause de l’asthme. Mais elle reste incollable sur les effluves des plus grands créateurs. Comme cette fois où, dans un restaurant, elle reconnaît sans hésiter un parfum senti… trente ans plus tôt. « C’est la serveuse qui le portait. C’était le même que ma professeur, en 1958, en Guinée. Il s’agissait de Habanita de Molinard. » Le joli flacon noir, à l’odeur si particulière a depuis rejoint son impressionnante collection.
Les créations d’aujourd’hui ? Aucune ne trouve grâce à ses yeux. « J’en achète quelques-uns mais c’est davantage pour les flacons. Les effluves se ressemblent trop. C’est fade. Un parfum doit être quelque chose qui vous reste, qui vous identifie », insiste-t-elle.
Salon du parfum et de ses accessoires, Espace Jules-Verne à Livry-Gargan (93), dimanche 4 février 2018, de 9 heures à 17 h 30. Entrée libre.
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